Michèle LAVEIX
Ma première rencontre avec Michèle LAVEIX, fut émotionnelle et magique ! Jamais au fit des années, cette sensation ne s’est émoussée: je bascule dans l’exceptionnel à chaque fois que nous travaillons ensemble.
Pourtant s’il y eut bien au départ, la rencontre de deux femmes éprises d’art et de beauté, il y eut surtout rapprochement de deux âmes. Deux âmes amies. Mais au-delà de l’amitié, existe entre Michèle et moi, un espace mystérieux, menaçant parfois, hanté souvent et presque toujours limite…
C’est la que Michèle LAVEIX, artiste magnifique, retrouve l’astrologue et l’écrivain que je suis. Le Château de Monceaux fut l’une de nos escales. Mais si extraordinaire soit-il ce château n’abrita jamais la Belle au Bois Dormant! Michèle et moi, en sommes bien sûres!
Il cache dans ses ruines, des traces de vie et de mort, des traces de chagrin profond, des traces d’amour-passion. Autour de nous, ses pierres étaient lourdes, charnelles. Sa poussière retombait en paillettes d’or… Le temps s’est arrêté là-bas pour toujours et aucun prince n’est invité à venir y réveiller le fantôme de la Dame en Manteau Rouge! Elle erre en beauté dans ce Lieu de l’extrême fin des choses. Elle n’attend ni ne recherche rien. Elle est la Papesse des Tarots que vous ne pouvez rencontrer qu’une fois parvenu vous-même, à la sagesse du cœur.
Si vous croisez Monceaux un jour au détour de votre chemin, savourez le cadeau que vous fera alors la vie. Mais si la Dame en Rouge reste invisible à vos yeux, il se peut que la Papesse, elle, vous rejoigne : en rencontrant Monceaux vous vous trouverez en effet face à vous-même…
Chacune des images du film et des photos de Michèle LAVEIX, vous renvoie ailleurs. Racontez-vous des histoires. Son art s’y prête et elle vous prête son art comme elle l’a fait pour moi. Mon amour pour les symboles et pour l’ésotérisme, a toujours trouvé là de quoi se nourrir en profondeur. Monceaux est l’une des plus belles étapes de mon parcours initiatique. Faites-en aussi la vôtre! Les symboles nous appartiennent à tous…
Sylvia DEFRANOUX